Les Rendez-vous des P'tits Philosophes, Non classé, Paroles d'enfants

Le Rendez-vous des P’tits Philosophes du samedi 16 mai à distance : L’Obéissance !

Le samedi 16 mai 2020, les p’tits philosophes se sont réunis autour du concept d’OBEISSANCE. Pas facile !

Nous avons commencé par la question : À qui obéit-on ?

Gabriel : “Faut obéir aux personnes qui ont des bonnes idées, qui nous demandent de faire des bonnes actions ; ceux qui nous demandent de faire de mauvaises actions, on leur obéit pas ! Par exemple, à la guerre, Hitler, il fallait pas lui obéir. »
Ulysse : « Déjà faut obéir aux lois, aux députés et d’autres personnes. »
Judith : « Je dois obéir aux parents. »
Yassine : « Moi pour regrouper tout ça, je dirai qu’il faut obéir à notre hiérarchie : la hiérarchie c’est le placement en importance. Les supérieurs nous donnent des ordres. À des demandes à des commandes ! »

  • C’est pareil les ordres et les demandes ?

Yassine : “Les ordres c’est une obligation, les demandes c’est pas vraiment une obligation. »
Gabriel : « Faut obéir aussi, quand on est enfant, aux maîtres et maîtresses.”
Judith : « Il y a certaines personnes ils croient à des choses (par exemple à Dieu), pour eux, ils obéissent à Dieu.”

  • Vous parliez du fait qu’on obéit à des supérieurs, est-ce que parfois on obéit à des gens qui sont nos égaux ?

Yassine : « En fait, dans la hiérarchie, on obéit à toute la hiérarchie : les égaux, les supérieurs, les inférieurs. »
Judith : « On peut obéir à notre égal : par exemple un frère, une sœur, s’il dit « faut aller dans ta chambre. »

  • Durant le confinement, est-ce qu’on a dû obéir ?

« Il y a des consignes auxquelles il faut obéir, y a davantage de consignes du coup »

Puis, nous sommes passés à une autre grande question : Qu’est-ce qui fait qu’on obéit ?
Ulysse : “On obéit par la peur d’attraper le coronavirus. C’est pas toujours à cause de la peur qu’on obéit. »
Gabriel : « En fait c’est pas que la peur, ça peut être aussi la joie. Par exemple si ma maman elle me dit « Demain à 3h tu vas voir ton copain, et bah là j’obéis, parce que j’ai envie de voir mon copain. »
“Aussi, par l’obligation. Par exemple « Obéis à ça sinon tu vas aller en prison pendant 2 ans »

Peut-on choisir d’obéir sans être obligé ?
Judith “Bah oui !”

Pourquoi est-ce qu’il faut toujours obéir ?
Gabriel : « Des fois ! Par exemple t’es obligé d’obéir si t’as, s’il dit « pendant 2 ans tu vas être en prison, là t’es obligé d’obéir. Mais t’es pas obligé d’obéir si c’est une loi qui est pas très grave, si c’est une petite loi, une loi qui est pas importante. C’est mieux d’obéir mais c’est pas grave. »

– C’est quoi la différence entre une petite loi et une grande loi ?
Gabriel : « Une grande loi c’est les gestes barrières, qui empêchent qu’on meure ! Donc là c’est grand ! »

– Une grande loi, c’est une loi qui a des grandes conséquences ?
Ulysse : « Moi je dis que toutes les lois il faut les respecter, même si elles sont petites, même si elles sont pas très graves.”

Yassine : « Je suis pas d’accord. Il faut toutes les respecter, sauf si elles sont injustes. Mais la majorité est juste. Parce que les lois elles ont été votées et décidées. Une loi, c’est d’abord l’idée, puis on va voir si tout va, et après voter pour voir si tout le monde est d’accord. Donc je crois pas qu’une loi injuste passe !”

  • Quand est-ce qu’il faudrait désobéir ?

Gabriel : « Bah euh ça rejoint ce que j’ai dit tout à l’heure : en fait, ça marche… Faut désobéir quand par exemple, avec une loi qui est pas bien, qui fait du mal, ou si c’est une loi qui sert à rien, et qu’elle est dure à faire. »

– Ça existe une loi qui sert à rien ?
Gabriel : “Non, ce serait une loi où personne n’obéirait. Mais…ce serait plus vraiment une loi si elle n’est pas respectée. En fait il y a beaucoup de règles mais on s’en aperçoit pas vraiment. Parce qu’on les fait pas toutes en même temps. On obéit quand les règles servent à nous protéger.”
Rayan : “Pour moi il faut juger au niveau de la situation et peser le pour et le contre pour voir si la loi est morale ou pas morale.” 
Ulysse : « Si on respecte pas toutes les règles, si on tue une personne, c’est grave. Ça va si tu traverses sur le passage piéton alors que c’est rouge, s’il y a aucune voiture.” 
Rayan : « On évalue au niveau du futur proche.»
Yassine : « Je suis d’accord avec Rayan, il faut voir si c’est vraiment important de le faire, et il faut réfléchir aux conséquences. S’il y a aucune conséquence grave, on peut ne pas respecter la loi. Rarement mais ouais ».

 

Nous avons fini l’atelier sur la proposition suivante :

ACTIVITE : Demain vous avez le pouvoir de vous faire obéir par tout le monde. Quel ordre voulez-vous donner ? Quelle loi choisiriez-vous pour tous les humains sur terre ?
Judith : « C’est bien que parfois il y ait des personnes qui regardent un film, je demanderai aux familles de faire des activités ensemble.”
Gabriel : « En fait j’ai un copain qui a un train en lego télécommandé et j’aimerais qu’il me le prête. Et je demanderai que chacun ait une bulle d’air pour se déplacer. “
Yassine : « Moi c’est une demande plus grande. Mille scotch, des legos, mille fils, pour faire des constructions. » 
Rayan : “Pour moi, l’ordre c’est que tout le monde soit libre. Que chacun fasse ce qu’il veut si c’est pas trop dangereux pour lui et les autres. J’ai choisi parce que c’est un ordre qui est simple à comprendre.”
Ulysse : « Moi je dirai : Que l’on fabrique des foyers dans le monde entier pour les pauvres et qu’on arrête d’utiliser le nucléaire. Je les ai choisis parce que quand je vois des pauvres ça me fait pitié, j’avais essayé de monter une association pour les pauvres, mais là avec le confinement, ça s’est écroulé. »

BRAVO les philosophes et à la semaine prochaine !

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Le Rendez-vous des P’tits Philosophes du samedi 16 mai à distance : Le Divertissement !

Le samedi 16 mai, les P’tits Philosophes se sont à nouveau retrouvés pour réfléchir et discuter sur un thème dont ils ont fait l’expérience durant le confinement : le DIVERTISSEMENT. Pour faire passer le temps durant ces deux mois à rester chez soi, il a bien fallu se divertir ! Allons donc voir ce qu’ils en pensent…

 

Que signifie « se divertir » ?

Les p’tits philosophes ont commencé par définir ce concept qu’ils ne connaissaient pas encore tous, bien qu’ils en fassent chaque jour l’expérience…

Eléa : « Quand on se divertit, on peut jouer, on peut lire, ce sont toutes les choses qu’on fait qui nous amuse. »

Iliana : « C’est prendre du temps pour soi. »

Ils se sont ensuite demandés si les temps de sommeil et de repos pouvaient être du divertissement :

Pacôme : « Quand on dort, on se divertit, on occupe du temps. »

Eléa : « On se divertit quand on dort car on rêve. »

Iliana : « Faire des siestes, dormir, c’est plutôt un besoin de notre corps pour reposer notre cerveau. Quand on se divertit, on fait des choses par plaisir, par envie. »

 

Ils en sont alors venus à définir le divertissement par le plaisir qu’il pouvait procurer par distinction du besoin ou de l’obligation : se divertir c’est occuper son temps par des activités qui nous font plaisir.

 

De quoi a-t-on besoin pour se divertir ?

Pour répondre à cette question, les p’tits philosophes ont énuméré toutes les activités qu’ils font pour se divertir, certaines en lien avec leur expérience du confinement…

Tessa B : « On a besoin de jouer, de construire des choses, de faire de la peinture, de faire des activités créatives. »

Eléa : « On a d’abord besoin de nous-même. On joue aux billes, avec ses mains… il y a plein de sortes de jeux. Et on a besoin de notre cerveau ! »

Tessa B. : « On peut jouer avec notre sœur ! »

Eléa : « Tu peux écrire dans ton journal intime, faire de la cuisine. »

Tessa B. : « J’ai fait de la peinture durant le confinement et pleins de gâteaux ! »

Pacôme : « On va sur notre balcon. »

Colin : « Moi je fais des petits films. »

Iliana : « Ecouter de la musique. »

Elea : « On peut sortir dehors, jouer au balcon. »

Tessa B. : « Dans le jardin, on a fait pleins de jeux, on peut passer du temps en famille. »

Pacôme : « Avant le confinement, on pouvait faire du sport, de la musique. »

La discussion a ensuite amené les p’tits philosophes à se poser la question suivante : travailler, est-ce se divertir ?

Tessa B. : « Faire ses devoirs, c’est pas se divertir, c’est obligatoire. »

Eléa : « L’école ça peut être un plaisir mais c’est une obligation. Il y en a qui vont à l’école mais qui n’aiment pas ça. »

Tessa B. : « Si on aime son travail, on le fait avec plaisir. »

 

Pourquoi a-t-on besoin de nous divertir ?

Eléa : « On a besoin de se divertir car sinon la vie serait trop dure. Si on ne fait que des choses qu’on n’aime pas, on craque. »

Iliana : « Pour ne pas s’ennuyer, pour faire des choses qu’on aime ».

Pour les aider, nous leur avons demandé d’imaginer un monde sans divertissement, un monde dans lequel on ne peut pas se divertir :

Pacome : « Sinon la vie serait trop ennuyeuse »

Elea : « Les gens feraient tout le temps une tête d’enterrement. »

Tessa : « Imaginer un monde où on ne peut pas se divertir ? On s’ennuierait ! »

Eléa : « Le divertissement, c’est quelque chose qui nous fait plaisir, qui n’est pas obligatoire, qui occupe notre temps. On n’a pas besoin de beaucoup de choses pour se divertir. »

L’atelier s’est terminé par une petite expérience de pensée à partir de la théorie de Blaise Pascal sur le divertissement. On illustre souvent sa pensée du divertissement par cette célèbre phrase : « Tout le malheur des hommes vient de ne pas savoir demeurer en repos, dans une chambre. » Nous nous sommes alors demandés ce qui faisait qu’il était si difficile pour l’être humain de de rester en repos dans une chambre. Pourquoi nous ne pouvons pas vivre sans divertissement ? Selon Pascal, nous nous divertissons et faisons toutes sortes d’activités pour nous occuper l’esprit et nous détourner ainsi de nos contrariétés et angoisses de l’existence.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Etes-vous d’accord avec la pensée de Pascal ?

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Le rendez-vous des P’tits Philosophes du Samedi 9 Mai

Ce matin, nous retrouvons dans nos carrés de lumière, les jolis visages de Judith, Yassine, Gabriel, Ulysse, Simon, Céleste et Rayan. C’est parti pour une discussion sur le thème de la LIBERTE.

Dans ce contexte particulier de la pandémie, on commence par poser la question suivante aux enfants :

  • Est-ce que nous avons perdu des libertés ces derniers mois et si oui, lesquelles ?

Les enfants listent une série de libertés perdues qui ont réduit : notre espace, notre temps, nos déplacements, l’utilisation de nos sens, nos apprentissages, nos relations :

« On ne peut pas aller où l’on veut puisqu’on est limité à un kilomètre. »  Simon

« On ne peut sortir qu’une heure. » Ulysse

« On a perdu la liberté du toucher, on a perdu un de nos 5 sens. Avant, on ne s’en rendait pas compte. C’était normal cette liberté. » Rayan

« On ne peut plus jouer car on n’a pas le droit de toucher les jouer. » Céleste « On ne peut pas jouer à plusieurs » Simon

« On ne peut pas voir les gens qu’on veut » Simon. Il n’y a plus la liberté « d’amitié » Ulysse

« Je ne peux plus aller à l’école » Gabriel On n’a plus la liberté d’apprendre « en communauté » Ulysse

  • Une activité est proposée : les cercles de libertés pendant le confinement

  Capture libertés Rdv des ptits philosophes du 16 mai groupe Leonie

« On avait la liberté de s’amuser mais sans s’en rendre compte ». Yassine

« On apprend à vivre dans des conditions difficiles ». Gabriel

À la suite d’une remarque de Rayan sur l’instabilité de certaines libertés, la question suivante est posée :

  • Est-ce que toutes les libertés sont fragiles ?

On s’est demandé si la fragilité des libertés dépendait de notre âge, de notre santé, des situations.

Nous avons constaté que certaines libertés augmentent avec l’âge et la compétence comme la liberté d’expression qui dépend aussi d’une capacité à s’exprimer.

Gabriel a conclu que les libertés qui faisaient partie du cercle « libertés immuables » étaient très solides et que l’on ne pouvait pas nous les enlever.

Bravo à vous les philosophes du samedi ! Et à la semaine prochaine !

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Rendez-vous des P’tits Philosophes du samedi 9 mai

Samedi 9 mai, un groupe de huit petits philosophes ; Eléa, la grande Tessa, la petite Tessa, Colin, Pacôme, Éloïse, Chloé et Marilou, s’est retrouvé à distance pour philosopher autour de la question qu’ils avaient formulée et choisie la semaine précédente : Peut-on être libre et confiné en même temps ? Une discussion à travers laquelle ils ont tenté de d’éclairer notre contexte complexe à la lumière de la philosophie : un défi qu’ils ont relevé avec brio !

Ils ont commencé par définir le concept du jour : la Liberté :« Être libre c’est pouvoir faire ce qu’on veut sans faire de dégât. » Chloé

« Être libre c’est faire ce qu’on veut sans qu’on nous dise non. » Pacôme

« La liberté, c’est faire ce qu’on veut sans enfreindre les lois qui ont été votées. Il y a plusieurs libertés : la liberté de penser, la liberté de presse par exemple. » Eléa

Ensuite, ils ont cherché à définir la liberté en trouvant son contraire :

« Être enfermé, être enfermé chez soi par exemple » affirmait Marilou

« Ne pas avoir le droit de faire les choses, c’est le contraire de la liberté. Donc être libre c’est aussi avoir le droit » ajoutait Cholé

C’est alors que la grande Tessa a proposé une idée « Être confiné, c’est contraire à la liberté »

Nous avons alors basculé sur notre question du jour : le confinement nous empêche-t-il d’être libre ? Peut-on être confiné et libre en même temps ?

Colin a proposé une première idée : « On est libre de faire des choses qu’on ne pouvait pas faire avant. »

Pacôme a ajouté : « On a encore beaucoup de libertés : danser, rêver, penser mais pas toutes. »

Eléa a nuancé : « On a encore des libertés mais il y a des libertés dont on a été privé. »

Chloé a alors synthétisé : « On peut être libre et confiné en même temps parce qu’il y a des libertés qu’on ne peut pas nous enlever : penser et parler par exemple. On est donc libre mais moins qu’avant. »

La petite Tessa a précisé : « Confiné, c’est rester chez soi mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas sortir du tout. »

Marilou a complété : « On est un peu libre, on peut faire des balades par exemple mais pas tout le temps. »

Éloïse a amené une autre idée : « On n’a pas tous la même liberté, ça dépend des fois aussi de la liberté des gens. »

Les petits philosophes ont alors essayé d’énumérer les différentes formes de libertés qui existaient :

Libertés

Après cette récolte le groupe avait comme mission de classer les différentes libertés en deux catégories ; les libertés qu’on pouvait perdre en étant confinés et les libertés que ne pouvait pas nous enleverle confinement, ils ont ajouté un troisième groupe, les libertés renforcéespar le confinement

TableauLibertés

Chloé a alors conclu : « A cause du confinement, il y a des libertés qu’on a perdues, mais aussi des libertés qu’on a gardées, et mêmes des libertés qu’on a renforcées. On avait des libertés qu’on aimait plus ou moins, des libertés qu’on n’aimait pas forcément avant et là, elles vont être renforcées par le confinement : la liberté d’apprendre par exemple et la liberté de sortir voir d’autres personnes aussi. »

Merci beaucoup les P’tits Philosophes pour cet atelier et rendez-vous samedi prochain pour continuer à philosopher à distance !

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Compte-rendu du Rendez-vous des P’tits Philosophes à distance du 2 mai !

Le samedi 2 mai à 11h, un autre groupe de P’tits Philosophes a participé à un atelier philo à distance ! Parmi eux : Clara, Mattia, Colin, Pacôme, Nils, Tessa B., Eléa et Tessa G. !

Chaque enfant a commencé par donner de ses nouvelles et à relater sa propre expérience du confinement. Puis, nous avons recueilli les questions que chacun se posait par rapport à cette expérience :

  • Pourquoi y’a-t-il le Coronavirus ?
  • D’où est parti le Coronavirus ?
  • Pourquoi le Coronavirus est aussi long ?
  • Pourquoi le Covid-19 est-il si dangereux ?
  • Comment le Covid-19 fait-il pour faire mourir les gens ?
  • Pourquoi le virus se transmet-il si facilement ?
  • Est-ce que le 11 mai sera sans danger ?
  • A partir de quand le Covid-19 est-il dangereux ?
  • Qui a fabriqué le Coronavirus ?

Nous avons ensuite rappelé ce qu’était une question philosophique. Pour les aider à en formuler, nous avons fait un petit jeu : « Voyage autour de la planète Concept ». Les enfants nous ont proposé tous les concepts philo qu’ils avaient en tête en rapport avec leur expérience du confinement. Voici la récolte de leurs concepts en dessin :

PlaneteConceptConfinement

A partir de ces concepts, les enfants ont formulé les questions philosophiques suivantes :

  • Pourquoi on ne peut pas voir les gens qu’on aime ?
  • C’est quoi être confiné ?
  • Qu’est-ce qui fait qu’on se sent en danger ?
  • Quelle est notre liberté ?
  • Peut-on être confiné et libre ?
  • Pourquoi on s’ennuie ?
  • Pourquoi on ressent de la solitude ?
  • Pourquoi nous interdit-on de sortir ?
  • Qui décide de nous donner des interdictions ?
  • De quoi a-t-on besoin pour s’amuser/se divertir ?
  • Pourquoi a-t-on besoin de jouer/Pourquoi a-t-on besoin de se divertir ?
  • Pourquoi on n’a pas la même impression du temps qui passe pendant le confinement ?

Nous avons fini l’atelier par un vote pour déterminer quelle sera la question à aborder pour la prochaine séance. La question qui a reçu le plus de voix est : « Peut-on être confiné et libre ? » La liberté… cette notion qui nous interroge bien évidemment toutes et tous durant ces derniers mois !

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Atelier philo à distance : compte-rendu du 25 avril 2020 !

Le samedi 25 avril à 11H, nous avons eu le plaisir de retrouver nos p’tits philosophes, à distance, grâce à un atelier en ligne ! 

8 enfants, 2 adultes, et une belle discussion ! Yassine, Céleste, Simon, Rayan, Léon, Ulysse, Lina et Gabriel, micros allumés !

Nous avons commencé par prendre des nouvelles, raconter l’expérience de chacun, ces derniers temps. Déjà, beaucoup de choses sont apparues dans les paroles des enfants : leur rapport au temps, à l’invention et d’autres encore.

  1. Récolte de questions libres

Ensuite, nous avons proposé aux enfants de récolter toutes les questions qu’ils s’étaient posées, depuis le début de la crise sanitaire du Covid19, et du confinement. Des questions précises et fulgurantes :

  • Est-ce que c’est pire que la 1ère ou la 2ème guerre mondiale ?
  • Est-ce qu’on va vraiment reprendre l’école le 11 mai ?
  • Comment l’épidémie a réussi à faire le tour du monde ?
  • Pourquoi on ouvre les écoles et pas les parcs ?
  • Est-ce que la grippe est plus dangereuse que le coronavirus ?
  • Pourquoi le président nous dit de ne pas mettre de masque ?
  • Le principe du déconfinement, c’est un boucle : être déconfiné pour être reconfiné pour être déconfiné ?
  • Pourquoi il y a pas assez de lits dans les hôpitaux ?

 

2. Recherche de questions philosophiques. 

Ensuite, nous sommes allés vers la philosophie. Nous avons demandé aux enfants de chercher des questions philosophiques qu’ils se sont posées durant le confinement, mais qui sont aussi des grandes questions que tous les humains peuvent se poser. Une magnifique et touchante récolte :

  • Est-ce qu’un jour on pourra être prisonnier ?
  • C’est quoi la liberté ?
  • Pourquoi les aiguilles tournent de gauche à droite ?
  • Qui a décidé la durée d’une seconde ?
  • Est-ce qu’un jour, le bonheur n’existera plus ?
  • Est-ce que l’Homme a déjà eu des périodes de confinement ?
  • Est-ce que le confinement c’est une sorte de prison libre ?
  • Est-ce que le travail est difficile ?

Nous avons ensuite voté pour choisir une question qui fera l’objet d’un échange. La question choisie est “Est-ce qu’un jour, le bonheur n’existera plus ?

3. Discussion philosophique : “Est-ce qu’un jour, le bonheur n’existera plus ?

Cette question, saisissante, a donné lieu à un échange fructueux, où nous avons notamment parlé du rapport entre l’intérieur et l’extérieur : si, à l’extérieur, le bonheur est empêché, est-ce que, à l’intérieur, en nous, le bonheur est aussi empêché ? Les enfants se sont demandés si ce qui se passait à l’extérieur contrôlait notre bonheur intérieur : et si, oui, notre bonheur dépend des gens qui contrôlent l’extérieur. Au fond, nous sommes arrivés à une question ancestral : Le bonheur dépend-il de nous ? Comment faire si à l’extérieur, c’est le malheur : est-ce que cela empêche le bonheur intérieur de chacun ?

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Rendez-vous des P’tits Philosophes du samedi 7 mars : Pourquoi veut-on être connu ?

Ce dernier samedi matin, les P’tits Philosophes se sont intéressé à un phénomène particulier et pleinement d’actualité : être connu.

Comme souvent, ils ont commencé par se demander ce que signifiait « être connu » :

« Être connu c’est quand tout le monde te connaît, ou presque, on te copie, on s’inspire de toi » Pauline

« Il y a deux types d’“être connu“, il y a être populaire et quand certaines personnes te connaissent. » Yassine

« Être connu c’est que tu es populaire, on sait qui tu es, mais on ne t’aime pas forcément. Le deuxième sens d’être connu c’est quand des personnes te connaissent très bien, tu es connu de tes amis par exemple. » Anna

« Quand on est populaire, on est connu pour notre célébrité, ce qu’on fait, mais on ne connait pas notre caractère, notre façon de faire, notre vie. » Maïa

 

Les p’tits philosophes en sont alors venus à distinguer deux façons de connaître quelqu’un. D’une part, la connaissance de quelqu’un de célèbre, une connaissance limitée à ce que fait la personne, ce pourquoi elle est célèbre. Dans ce cas, « les autres ne savent pas qui on est en réalité » affirmait Tim. D’autre part, la connaissance de quelqu’un, qui est celle que l’on retrouve dans l’amitié, une connaissance de la personne elle-même, et pas seulement de ce qu’elle fait. Maïa, Anna et Colin se sont accordés pour dire qu’elle avait plus de valeur pour eux que la célébrité.

 

Les apprentis philosophes ont alors recherché les différentes raisons pour lesquelles on pouvait être connu : inventer de grandes choses pour le monde, avoir fait de bonnes actions, ou de mauvaises, avoir relevé un exploit, avoir un talent (la voix, le jeu d’acteur de quelqu’un), ou même désormais par l’utilisation de réseaux sociaux.

 

Ils se sont alors demandé pour quelles raisons on pouvait vouloir être connu.

« On peut vouloir être connu pour le plaisir, pour faire parler ses idées ou pour avoir des avantages. » Pauline

« On peut vouloir être connu par rapport à un manque d’attention ou parce qu’un veut attirer l’attention sur nous » Maïa

« On peut vouloir être connu pour montrer nos talents ou défendre les droits de certaines personnes » Héloïse

« Pour avoir de l’argent, pour le plaisir ou par l’obligation de soi-même » Mia

 

Ils ont alors interrogé le présupposé de la question et se sont demandé si on voulait tous être connu. Ils ont alors affirmé qu’on pouvait être connu sans le vouloir et aussi sans le savoir, parce qu’on pouvait « ne pas vouloir être connu et faire quelque chose qui nous rende connu quand même » affirmait Pacôme, ou bien on pouvait agir et être vu par d’autres qui vont nous rendre connu sans qu’on le sache, expliquait Pauline.

En indiquant toutes les conséquences que pouvait avoir le fait d’être connu ; le manque de vie privée, la limitation de nos libertés, l’addiction au fait d’être connu, les p’tits philosophes ont affirmé qu’on avait surtout de nombreuses raisons de ne pas vouloir être connu.

Enfin, ils ont fini par une petite activité au cours de laquelle chacun d’eux disposait d’une étoile du “Walk of Fame”, le célèbre trottoir hollywoodien, et pouvait la transformer au gré de son imagination, en réfléchissant à la raison pour laquelle il aimerait être connu.

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Merci les P’tits Philosophes de nous avoir permis de connaître vos idées !

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Rendez-vous des P’tits Philosophes du samedi 29 février : Être Aimé

Ce matin, les P’tits Philosophes se sont réunis autour d’une nouvelle question : Peut-on être aimé de tous ?

Nous partageons ci-dessous le cheminement de pensée parcouru à cette occasion :

 

Qu’est-ce que c’est « être aimé » ?

« Être aimé c’est quand on respecte des gens, parce que sans respect, on ne peut pas être aimé. » Gabriel

« Pour moi, être aimé ça se décrit en trois caractères. Déjà, pour être aimé, il faut être connu des personnes, ensuite, il y a des critères de goût de chaque personne, ensuite, il y a la rencontre pour finaliser et être aimé. » Rayan

« Aimer ça peut être en amoureux, en amitié, en famille, ça peut être en plein de choses différentes. Souvent c’est difficile, parfois ça peut être simple, ça dépend du caractère de chacun. » Solal

« Être aimé, c’est quand une autre personne nous apprécie. » Nils

Les enfants en sont venus à interroger la place occupée par le caractère en se demandant si, pour être aimé, il fallait avoir un certain caractère, ou si on pouvait être soi-même.

« Mieux vaut être soi-même que quelqu’un d’autre. Parce que si quelqu’un aime la personne que tu n’es pas, elle aime quelqu’un qui n’existe pas. Mieux vaut se montrer comme on est plutôt que quelqu’un qui n’existe pas et sans doute n’existera jamais. » Nils

« C’est mieux d’être d’une certaine façon et aussi d’être soi-même. Parce que si on est d’une certaine façon et que cette certaine façon est d’être pas gentille, là on ne va pas être aimé. Par contre, si on est gentil, on va être aimé. » Gabriel

« Ça dépend par qui on est aimé. On peut rester soi-même en étant méchant et être aimé par quelqu’un. » Amaranthe

« On peut être méchant et être quand même aimé, par exemple de nos parents. On peut être méchant et se faire des amis aussi, mais on a moins de chances. Après, il arrive qu’on soit ami avec quelqu’un et qu’on découvre qu’il est méchant, et on ne peut plus reculer parce qu’on est déjà ami. » Simon

« Si on fait quelque chose de mal à quelqu’un qui nous aime, il ne nous aime plus sur le coup, mais au fond il nous aime toujours. C’est comme quand nos parents nous fâchent. » Anna

« Il ne faut pas se fier aux apparences parce qu’on peut être ami avec quelqu’un pendant un temps et se dire qu’elle est gentille et ensuite, découvrir sa personnalité. » Louis

« Parfois les autres en ont marre de toi, et pour continuer à être amis, il faut s’adapter à eux aussi. » Simon

Les enfants ont alors abordé la question de la ressemblance entre la personne aimé et la personne qui aime, et se sont alors demandés si nous étions uniquement aimés par des personnes qui nous ressemblaient ou si nous pouvions être aimés par des personnes différentes de nous. 

« Ça ne dépend pas de soi, si tu veux être aimé, c’est aussi de l’autre personne, comment elle va te trouver. Et parfois, les gens ont besoin de quelqu’un qui n’est pas comme eux, qui ne pense pas comme eux, qui n’agit pas comme eux, pour pouvoir les guider. Donc c’est ces personnes-là qu’on va aimer. Je pense qu’on a toujours besoin de quelqu’un qui ne pense pas comme soi, qui n’agit pas comme soi, pour nous guider, et ce sont ces personnes-là qu’on va aimer. » Nils

Les enfants ont alors formé deux équipes pour affronter la grande question du jour « peut-on être aimé de tous ? ». Une équipe était attachée à la recherche d’arguments défendant la possibilité d’être aimé de tous alors que la seconde équipe s’est consacrer aux arguments défendant l’impossibilité d’être aimé de tous.

Merci beaucoup les P’tits Philosophes pour ces sages pensées, et à très bientôt à la Maison de la Philo !

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Rendez-vous des P’tits Philosophes du samedi 25 janvier : une vie exemplaire

Ce matin, les P’tits Philosophes se sont réunis autour d’une notion difficile, celle de l’exemplarité, qu’ils ont dénouée de façon exemplaire. Nous partageons ci-dessous quelques réflexions partagées.

 

Qu’est-ce que signifie « être exemplaire » ?

exemplaire

« Être exemplaire, c’est être généreux, organisé, et gentil. Ce n’est pas forcément les grands qui montrent l’exemple, les grands peuvent parfois faire n’importe quoi et ne pas montrer l’exemple aux petits. Des fois ça peut aussi être les petits finalement qui montrent l’exemple. » Maïa

« Être exemplaire dépend de plein de choses. D’un endroit à un autre : une personne sage va prendre la ligne droite, elle montrera l’exemple en étant droite, une autre personne prendra un chemin plutôt original qui fera tout un détour, elle montrera l’exemple en faisant des choses que personne ne peut faire, et une autre va prendre le même chemin que tout le monde, qui n’est pas si étonnant mais qui n’est pas une ligne droite, qui déraille un peu, il va montrer aux autres le chemin commun. »

« Pour être exemplaire, il faut avoir confiance à soi, être courageux, avoir des idées, mais aussi des émotions. » Anna

« Être exemplaire c’est être sage mais pouvoir faire des erreurs. C’est en faisant des erreurs et en les corrigeant qu’on est exemplaire. » Héloïse

« Pour moi, il n’y a pas d’exemple fixe, chacun a le sien. Mais on peut dire qu’il faut faire ce qui est bien, ce qui est juste pour nous. » Nils

« C’est soi-même l’exemple pour nous. On doit être son propre exemple. » Anna

« On peut être exemplaire mais on ne sera jamais parfait. » Louis

 

A partir de la remarque d’Héloïse les enfants en sont venus à discuter de la place de l’erreur dans la vie exemplaire.

« On n’est pas obligé d’être sage pour être exemplaire. On peut faire des bêtises. Parce qu’on apprend de ses erreurs. On peut aller de travers et revenir sur le droit chemin. On peut ne pas être exemplaire et devenir exemplaire. » Maïa

« Le meilleur des maîtres c’est l’échec. C’est en apprenant de ses erreurs qu’on peut devenir exemplaire. » Amaranthe

« On peut faire des erreurs et montrer l’exemple. Les erreurs, ça nous permet d’apprendre. » Yassine

« Pour devenir exemplaire, il faut faire des erreurs, mais pas des erreurs volontaires. » Aouès

« Être exemplaire c’est se rendre compte de ses erreurs. » Cheddi

« Avant de critiquer les autres, il faut se critiquer soi-même. Il faut être son propre exemple et aussi prendre les autres en exemple pour s’améliorer. » Simon

« Faire une bêtise ça peut être exemplaire quand ça sert d’exemple à ne pas faire. » Simon

« Si on fait une erreur et qu’on sert d’exemple à ne pas faire, on est un mauvais exemple, et donc pas exemplaire. » Gabriel

« Pour moi, les personnes exemplaires n’existent qu’à moitié : on peut tout aussi bien montrer le bon que le mauvais exemple. On montre tous le mauvais exemple une fois dans notre vie. » Maïa

« On ne peut pas donner de conseils aux autres qu’on n’applique pas nous-même. Il faut voir ses erreurs avant de vouloir corriger celles des autres. » Maïa

« Ce n’est pas forcément parce qu’on fait des bêtises qu’on n’est pas exemplaire. Chacun suit l’exemple qui lui semble bon. » Nils

 

Les P’tits Philosophes en sont alors venus à se demander ce qui permettait de savoir qu’un exemple était bon ou mauvais.

« Un mauvais exemple c’est quand quelqu’un montre de très mauvaises bêtises, ce qu’il ne faut pas faire, pour que quelqu’un qui ne connaît pas le bon exemple fasse pareil. » Lisa

« Un mauvais exemple c’est quelque chose de pas bien mais en même temps qui est facile à recommencer, qu’on ne peut pas s’empêcher de refaire. » Gabriel

« Il n’y a pas de bons ni de mauvais exemple. C’est à nous de choisir, on n’aura pas tous les mêmes arguments. On peut faire des choses et avoir des regrets, les regrets ça construit notre vie. » Anna

« Chacun pense différemment donc on ne peut pas savoir ce qui est absolument un bon ou mauvais exemple. Il faut le préciser pour nous. » Maïa

« Il n’y a pas de bon ou de mauvais exemple en général parce que c’est une question de point de vue. » Amaranthe

 

Nous vous remercions les P’tits Philosophes pour ces réflexions aussi passionnées que passionnantes, un extraordinaire exemple pour nous du pouvoir de philosopher des enfants !

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Rendez-vous des P’tits Philosophes du samedi 18 janvier : Prendre son temps

Samedi 18 janvier, les P’tits philosophes ont pris leur temps afin de se réunir justement autour du thème : prendre son temps. Nous partageons ci-dessous le chemin de pensée patiemment développé ensemble à cette occasion.

 

Qu’est-ce que le temps ?

« Le temps ce n’est pas des aiguilles, les aiguilles c’est ce qui nous permet de mesurer le temps. Le temps est une chose infinie qu’on ne peut pas regarder, qui est là sans vraiment être ici. » Yassine

« Le temps ça peut aller vite et lentement. » Pacôme

« Pour une personne, le temps c’est quelque chose qui commence et qui s’arrête. » Cheddi

« Le temps c’est plein de moments, dans ces moments il y a les heures, les minutes, les secondes, et ils se collent tous » Tessa

« Le temps c’est quelque chose d’invisible et qui passe sans arrêt. Il ne s’arrête jamais » Clara

« Pour moi le temps c’est quelque chose qui ne s’arrête jamais. Même si tout s’arrêtait il y aurait toujours du temps qui passe. » Gabriel

« Pour nous, le temps un jour s’arrête, mais pour le monde il continue à passer parce que pendant qu’on s’arrête le temps passe. » Gabriel

« Il y a deux façons de voir le temps, il y a ceux pour qui le temps peut tout faire, il se faufile partout, et il y a le temps à l’intérieur de nous-même qui peut passer vite, lentement et s’arrêter. » Chloé

« Le temps peut être partout et avec chaque personne en même temps. » Clara

« Chacun voit différemment le temps. C’est notre temps à nous qui passe différemment alors que le temps du monde avance toujours régulièrement. Quand on fait quelque chose qu’on aime, notre temps à nous passe vite alors que quand on s’ennuie, il passe lentement. » Chloé

« Le temps du monde avance toujours à la même vitesse alors que le temps pour nous aller à différentes vitesses quand tu t’amuses trop par exemple tu ne vois pas le temps passer. » Pacôme

 

Qu’est-ce que « prendre son temps » ?

« Prendre son temps c’est ne pas être pressé. » Clara

« Prendre son temps c’est être tranquille » Chloé

« Quand on prend son temps, ce n’est ne pas se dépêcher, contrôler son temps à soi, s’organiser dans son temps. » Héloïse

« Prendre son temps c’est une expression pour dire qu’on va essayer d’y passer plus de temps pour avoir moins de chances de se tromper et plus de chances de réussir. On ne peut pas l’attraper, mais on peut essayer de rallonger notre temps à nous pour faire plus de choses. » Maïa

« Prendre son temps c’est aller lentement, du sens, ne pas se dépêcher, ne pas presser. » Pacôme

« Prendre son temps ça veut dire bien réfléchir et aller tout doucement » Harvey

 

 

Est-ce important de prendre son temps ?

« C’est important de prendre son temps parce que ça nous permet de faire des choses pour soi. » Héloïse

« Si on ne prend pas son temps on est toujours pressé donc c’est important d’avoir des moments où on prend son temps. » Tessa

« C’est important d’avoir des moments pour soi où on fait ce qu’il nous plaît. C’est important de prendre son temps. » Maïa

« Ça peut parfois être important de prendre son temps quand on veut faire quelque chose bien, par exemple fabriquer un cadeau pour quelqu’un » Pacôme

« C’est important de prendre parfois son temps mais pas toute la vie entière parce que sinon on ne pourra plus rien faire entièrement » Gabriel

« Il y a des moments où c’est important de prendre son temps, et des moments où on ne doit pas prendre notre temps. » Simon

 

Merci les P’tits Philosophe pour cette passionnante discussion, nous sommes ravies ici, à la Maison de la Philo, que vous preniez le temps de partager vos idées, d’ouvrir vos pensées, de venir vous questionner, chaque samedi à nos côtés !