Samedi 9 mai, un groupe de huit petits philosophes ; Eléa, la grande Tessa, la petite Tessa, Colin, Pacôme, Éloïse, Chloé et Marilou, s’est retrouvé à distance pour philosopher autour de la question qu’ils avaient formulée et choisie la semaine précédente : Peut-on être libre et confiné en même temps ? Une discussion à travers laquelle ils ont tenté de d’éclairer notre contexte complexe à la lumière de la philosophie : un défi qu’ils ont relevé avec brio !
Ils ont commencé par définir le concept du jour : la Liberté :« Être libre c’est pouvoir faire ce qu’on veut sans faire de dégât. » Chloé
« Être libre c’est faire ce qu’on veut sans qu’on nous dise non. » Pacôme
« La liberté, c’est faire ce qu’on veut sans enfreindre les lois qui ont été votées. Il y a plusieurs libertés : la liberté de penser, la liberté de presse par exemple. » Eléa
Ensuite, ils ont cherché à définir la liberté en trouvant son contraire :
« Être enfermé, être enfermé chez soi par exemple » affirmait Marilou
« Ne pas avoir le droit de faire les choses, c’est le contraire de la liberté. Donc être libre c’est aussi avoir le droit » ajoutait Cholé
C’est alors que la grande Tessa a proposé une idée « Être confiné, c’est contraire à la liberté »
Nous avons alors basculé sur notre question du jour : le confinement nous empêche-t-il d’être libre ? Peut-on être confiné et libre en même temps ?
Colin a proposé une première idée : « On est libre de faire des choses qu’on ne pouvait pas faire avant. »
Pacôme a ajouté : « On a encore beaucoup de libertés : danser, rêver, penser mais pas toutes. »
Eléa a nuancé : « On a encore des libertés mais il y a des libertés dont on a été privé. »
Chloé a alors synthétisé : « On peut être libre et confiné en même temps parce qu’il y a des libertés qu’on ne peut pas nous enlever : penser et parler par exemple. On est donc libre mais moins qu’avant. »
La petite Tessa a précisé : « Confiné, c’est rester chez soi mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas sortir du tout. »
Marilou a complété : « On est un peu libre, on peut faire des balades par exemple mais pas tout le temps. »
Éloïse a amené une autre idée : « On n’a pas tous la même liberté, ça dépend des fois aussi de la liberté des gens. »
Les petits philosophes ont alors essayé d’énumérer les différentes formes de libertés qui existaient :
Après cette récolte le groupe avait comme mission de classer les différentes libertés en deux catégories ; les libertés qu’on pouvait perdre en étant confinés et les libertés que ne pouvait pas nous enleverle confinement, ils ont ajouté un troisième groupe, les libertés renforcéespar le confinement
Chloé a alors conclu : « A cause du confinement, il y a des libertés qu’on a perdues, mais aussi des libertés qu’on a gardées, et mêmes des libertés qu’on a renforcées. On avait des libertés qu’on aimait plus ou moins, des libertés qu’on n’aimait pas forcément avant et là, elles vont être renforcées par le confinement : la liberté d’apprendre par exemple et la liberté de sortir voir d’autres personnes aussi. »
Merci beaucoup les P’tits Philosophes pour cet atelier et rendez-vous samedi prochain pour continuer à philosopher à distance !